SSM : Non à la corruption répétitive à l’Assemblée Nationale

SSM : Non à la corruption répétitive à l’Assemblée Nationale

La Solidarité Syndicale de Madagascar tire la sonette d’alarme, en évocant la possibilité d’une nouvelle crise politique. C’est le scandale de corruption qui a terni l’image de la Chambre basse qui est la cause principale de cette crainte.

L’Assemblée Nationale est au cœur d’un scandale de corruption lié au vote des projets de loi organiques relatifs aux élections. Face à cette situation, la solidarité syndicale de Madagascar (SSM) a réagi à travers d’une déclaration commune signée par son secrétaire général, le Dr Jean Raymond Rakotoniasy. La SSM a tiré la sonnette d’alarme, et estime que tous les ingrédients d’une nouvelle dépression sont réunis, évoque la possibilité d’une nouvelle crise politiques. La SSM condamne les conditions dans lesquelles les lois électorales ont été votées à l’Assemblée Nationale. Pour ces syndicalistes, il n’est plus question de revenir en arrière. Ils exhortent le Bureau Indépendant Anti corruption (BIANCO) de prendre ses responsabilités face à l’existence répétitive de corruption à l’Assemblée nationale. La SSM interpelle également la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) à primer l’intérêt supérieur de la Nation lors de l’examen de ces textes électoraux.
La solidarité syndicale de Madagascar n’est pas en faveur de l’intervention de la communauté internationale, notamment la SADC, dans la résolution de la situation au pays. Elle rappelle que l’échec de la résolution de crise sous l’égide de la communauté internationale, notamment la SADC en 2009, qui avait exclu les partenaires sociaux, notamment les syndicats, reste l’une des causes de l’impasse actuelle. Elle demande au pouvoir public de stopper l’utilisation des forces de l’ordre à des fins politiques et de forces de pression. Ces syndicats demandent le respect de la neutralité de l’administration. Et désapprouvent la manipulation des fonctionnaires de l’Etat en période de campagne. La SSM se positionne aussi contre l’adoption du projet de loi relatif aux Zones Economiques Spéciales.

Vola R

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