Point de vue : Les investissements sont

Point de vue : Les investissements sont

L’amélioration du climat des investissements à Madagascar est désormais effective. Ces derniers jours, toutes les initiatives des dirigeants s’orientent vers cette fin. La transition énergétique est surtout une des initiatives plus qu’importantes à la fois pour l’Etat et les consommateurs, mais surtout pour les investisseurs. Jusqu’ici, la compétitivité de Madagascar en termes d’électricité reste mitigée. Quoi qu’il en soit, le coût de l’électricité handicape le pays en ce qui concerne les gros investissements pourvoyeurs d’emplois, pour n’en citer que le cas du textile. Si, auparavant, 3 grandes usines d’exploitation textile étaient implantées à Madagascar et travaillaient le coton, actuellement, il n’en reste plus qu’une et celle-ci a abandonné son département de tissage et de filature. La raison en est que le coût de l’électricité se trouve trop exorbitant. Coupler l’usage de l’énergie renouvelable avec l’énergie thermique pour assurer la réduction de coût de l’électricité ne peut qu’être avantageux pour le secteur de la transformation à l’ère où Madagascar milite pour la révolution industrielle.
Ces initiatives, visant à attirer les investissements, s’annoncent sur le plan législatif. Plusieurs textes ont été élaborés pour mener cette réforme vers la révolution des investissements. La mise en place des lois sur le partenariat Public-Privé ainsi que le projet de loi sur les Zones Economiques Spéciales (ZES) et enfin, celle portant réforme de la concurrence ne feront que donner des avantages énormes pour attirer les capitaux nationaux comme internationaux.
Les ressources humaines demeurent le plus important sujet qui peut ainsi constituer un blocage pour le pays. D’assurer de la main-d’œuvre qualifiée au service de ces investissements, c’est l’idéal. Du moins, la Grande Île doit assurer l’existence de main d’œuvre adéquate aux orientations et à la demande de ces investisseurs pour que ces initiatives ne puissent plus frustrer la main d’œuvre locale, ce qui était souvent le cas lors de la construction des grandes usines de transformation à Madagascar.

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