Point de vue : L’onde de choc et la révolution

 L’onde de choc et la révolution

La circonstance a fait le tour du monde. Une réaction qui a déferlé la chronique dans le continent africain. L’onde de choc émis par le Président Donald Trump a alimenté une vague d’indignation. Antonio Guterres Secrétaire Général des Nations Unies, Michaëlle Jean Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Ebba Kalondo, porte-parole du président de la Commission de l’Union Africaine Moussa Faki, ont entre autres démontré leur indignation dans les propos de l’homme le plus puissant du monde. Accusé d’avoir traité Haïti et les pays africains comme «pays de merde», le continent s’est vu exaspéré.
Jusqu’ici, le Numéro Un américain a nié avoir traité ces pays d’une connotation assez déplacée comme l’avaient relayés les médias internationaux. Mais de tels propos ne sont pas de lui seul concernant l’Afrique. D’autres dirigeants de pays riches ne se privent pas de lâcher des propos similaires en coulisses. Et le ras le bol des vagues d’immigration dans les pays développés de ces 10 dernières années les a poussés à agir ainsi.
C’est une leçon à tirer pour le continent africain. Les pays riches ne peuvent plus accueillir les Africains dans sa globalité. Ils ne veulent accueillir chez eux que les élites, les méritants, les intelligents, en somme ceux qui peuvent les rendre encore riche. La fuite de cerveau est l’une des causes de la faillite du continent africain. Il est temps à ce que les pays du grand continent de la planète prennent leurs dispositions à réfléchir sérieusement à l’avenir du peuple et de la jeunesse africaine. Repousser le peuple africain des territoires des riches revient-elle également à repousser les ressources et les richesses tournées vers ces pays développés ? Les pays de l’Union Africaine ont ainsi le devoir de se ressaisir et de songer à transformer le continent à travers les ses ressources propres suffisantes pour éviter les vagues d’immigrations et suffisantes pour enrichir rapidement les générations futures.

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