Point de vue : Sous le coup de la colère

Sous le coup de la colère

Quand deux magistrats en arrivent à en venir aux mains, en plein jour, pour régler leurs différends, c’est dire combien l’éthique et le retour aux vertus civiques et juridiques sont devenus primordiaux. Les personnes, censées faire respecter la justice et le droit, sont passées, sous le coup de la colère, de l’autre côté. Des mesures s’imposent.
Mais cet incident qui porte atteinte à l’image de la Justice devrait amener les responsables du pays à prendre les dispositions. Le Président de la République et le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM). Il appartient au CSM d’évaluer la situation. Et de prendre les mesures qui s’imposent dans le cas d’espèce, entre équité, après avoir écouté les parties antagonistes.
Cependant, il est du devoir de l’Etat et du Corps des magistrats de défendre l’intégrité de l’appareil judiciaire. Le justiciable doit avoir confiance en la Justice et à l’appareil judiciaire. Il y a urgence car il y a péril en la demeure.
La mise en examen d’un juge, pour prendre l’exemple du magistrat placé en détention. Il est supposé être impliqué dans l’affaire de kidnapping à Toamasina et qui fait toujours le chou gras des médias. Cela a pour effet de noircir d’encre l’image déjà bien entamée de la Justice.
Le plus urgent est de redorer le blason de la Justice rapidement. C’est le CSM qui devrait organiser une campagne en ce sens, selon les analystes. Le PM avait ordonné de mettre un terme aux agissements des rabatteurs dans les tribunaux. Où en sommes-nous ?

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