SEFAFI : Pour la transparence dans l’organisation du Sommet de la Francophonie

SEFAFI : Pour la transparence dans l’organisation du Sommet de la Francophonie

 

Connue pour ses positions rigoureuses et son souci  pour le bien-être de la population malgache, la SEFAFI n’est pas contre l’organisation du sommet de la Francophonie à Madagascar. Mais elle a posé ses conditions…  

La Société civile «Sehatra Fanaraha-maso ny Fiainam-pirenena», connue sous le sigle SEFAFI exige la transparence totale dans la gestion des budgets destinés à l’organisation du XVIe sommet de la Francophonie dans son communiqué intitulé: «D’un sommet aux vraies priorités». La publication de la liste des retombées réelles et durables pour les intéressés est également indispensable. «Pour chaque chambre d’hôtel ou logement construit, pour chaque hôpital réhabilité, pour chaque aéroport, pour chaque repas, pour chaque bouteille de champagne, pour chaque voiture, pour chaque goutte de carburant, pour chaque élement de Forces de l’ordre, qu’on porte dans les bugets alloués et les projets planifiés pour 2016 un investissement équivalent pour l’ensemble des citoyens, pour ceux de Bekily, de Tsihombe et d’Ambositra et pas seulement ceux d’Ivato, d’Ambohibao ou d’Andohatapenaka. Bref, pour toute la population de Madagascar», indique le communiqué.
Le SEFAFI approuve entièrement l’accueil du XVIe sommet de la Francophonie. Au nom de l’Etat et du peuple malgache, nos dirigeants se sont proposé le 30 novembre 2014 à Dakar, d’accueillir le sommet de la Francophonie en novembre 2016. Il ne saurait être question de revenir en arrière, l’honneur de toute la population est en jeu, d’après le SEFAFI. «L’Etat s’est engagé, il doit assumer ses engagements».
Les membres du SEFAFI donneront une conférence de presse ce vendredi 12 février 2016. Le 14e recueil des communiqués (année 2015) sera présenté à cette occasion.

Vola R

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