Point de vue : Un accompagnement nécessaire

C’est parti pour les transporteurs de la capitale ! Les transports en commun en zone urbaine et suburbaines ont repris. Les taxi-be et les taxi-brousses desservant les autres districts de la région Analamanga ont été bondés dès la matinée d’hier. C’est dire que les usagers n’attendaient plus que cette reprise pour reprendre leurs activités suspendues depuis plus de 6 semaines.
Aux premières heures de cette reprise, les règles d’hygiène et les instructions des autorités étaient respectés par les usagers et les transporteurs. Les chauffeurs étaient équipés de visières et de masques de protections. Les gels hydroalcooliques étaient mis à disposition des passagers à l’entrée comme à la sortie des bus. C’est beau de voir tout cela, mais on a oublié de rappeler un des vecteurs de transmission du coronavirus qu’est le billet de banque. Le Chef de l’Etat avait d’ailleurs reconnu que ces billets de banques favorisaient la transmission et la propagation de la maladie. Cette reprise des transports en commun ne va-t-elle pas relancer la transmission du Covid ?
Le manque de suivi de la protection des usagers pourrait présenter un danger pour la population et aussi pour l’économie. Rappeler aux usagers de se laver les mains après des échanges de billets s’avère être une obligation. Eviter les contacts étroits et les discussions rapprochées sans masque de protection est plus qu’important. L’Agence des Transports Terrestres (ATT) et la Commune Urbaine d’Antananarivo, les forces de l’ordre ainsi que les directions régionales de la santé publique ont encore du pain sur la planche pour faire respecter les gestes barrières et les mesures d’hygiènes afin d’éviter tout regain de la pandémie.

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