Encore un témoignage de ce qu’endurent le personnel médical dans l’exercice de ses fonctions. Le président du SISFM attend d’être fixé sur son sort.
Il y a une semaine, Andriamaholy Ralibera, président du syndicat des paramédicaux SISFM (Syndicat des Infirmiers et Sages Femmes de Madagascar SISFM) a annoncé qu’il ne se portait pas bien.
A l’issue d’une rencontre avec la commission Santé de l’Assemblée Nationale le 06 Juin dernier, il a eu des frissons et n’est pas parvenu à se réchauffer. Le lendemain, il a néanmoins conduit une réunion avec son équipe. «De retour chez moi, ma température a atteint les 40°. J’ai eu des douleurs abdominales, suivies de diarrhée. Je n’avais plus d’appétit. Comme je m’étais affaibli, j’ai été mis sous perfusion » a-t-il expliqué.
«J’ai appelé les numéros 910, 913, 914, mais en vain. Je n’avais d’autre choix que d’appeler des amis pour m’emmener faire un dépistage dans l’après-midi du dimanche. Un test PCR a été fait, mais jusqu’à ce mercredi (hier)après-midi, le résultat ne m’est pas parvenu », publie-t-il sur les réseaux sociaux.
Son état de santé s’améliore actuellement. La lutte se poursuit précise-t-il, pour pouvoir protéger les Malgaches de cette pandémie, à commencer par le personnel soignant. «Ce qui arrive au personnel soignant est dur, très dur. Formation, équipement de protection et motivation » sont les piliers sur lesquels doit reposer la mission du personnel médical durant cette pandémie. Ce sont les revendications majeures du syndicat des paramédicaux SISFM (Syndicat des Infirmiers et Sages Femmes de Madagascar) dans cette lutte contre le coronavirus. Ce syndicat s’apprêtait à mener une grève lundi 13 Juillet dernier si les mesures discutées lors de la rencontre avec les représentants du Ministère de la Santé ne sont pas concrétisées.
Claudia R.
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