RMDM : L’Etat de droit est bafoué

Les assises nationales d’hier de la plateforme des partis de l’opposition, RMDM, ont permis de relancer l’appel à la transparence de la gestion de la crise sanitaire actuelle, particulièrement des aides financières allouées par les partenaires de Madagascar. Les partis d’opposition s’indignent que l’État de droit n’existe plus à Madagascar. Par ailleurs, les sujets de politique, de lutte contre le coronavirus, de communication, du volet social et économique, ont également été abordé. La liberté d’expression ainsi que la transparence ont été parmi les requêtes de la plateforme. « La solution devra venir du peuple. Il importe de l’écouter », a fait savoir Marc Ravalomanana, président national du parti TIM, à cette occasion.
Le président national du RMDM Marc Ravalomanana a indiqué durant son intervention que « l’État ne peut œuvrer seul dans cette lutte contre l’épidémie de coronavirus. Aucun pays, aucun gouvernement ne peut se prévaloir d’être à même, à lui seul, de faire face à cette épidémie. Il faut écouter et accorder la liberté de s’exprimer aux différentes associations, partis politiques, opérateurs économiques et même le citoyen lambda. Les intimidations sous toutes ses formes doivent cesser, ce n’est jamais une solution. Actuellement, force est d’admettre que nous faisons face à de multiples crises ».
Des personnages politiques, économiques et juridiques ont participé à ces assises nationales du RMDM. La présence de l’avocat Me Olala et de l’ancien candidat aux dernières présidentielles, Solo Norbert a été très remarquée.

Velo Ghislain

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