Un simple éternuement d’un collègue, une toux sèche… ne peuvent qu’entraîner la suspicion, voire, la psychose sur un lieu de travail. Des dispositifs s’avèrent indispensables tant au niveau du secteur public que privé en cette période où le nombre de cas positifs à la Covid-19 ne cesse d’augmenter. Le ministère du Travail, de l’Emploi, de la Fonction publique et des Lois Sociales (MTEFPLS) a été catégorique : “Tous les employés présentant des symptômes ou dont l’état de santé est susceptible de faciliter la contamination et de compliquer les soins face à la pandémie du coronavirus ne peuvent en aucun cas se rendre à leur lieu de travail”. C’est ce qui ressort de la note signée par la ministre Gisèle Ranampy, qui fait suite à une consultation tripartite.
«Selon leur possibilité et le travail effectué, les employeurs doivent prendre les dispositions pour permettre à ces employés vulnérables d’effectuer un télétravail ». La vulnérabilité de l’état de santé à l’origine de l’absence sur les lieux de travail doit être confirmée par le service médical d’entreprise. Pour les entreprises non affiliées à un service médical spécifique, les employés concernés doivent se rendre chez un médecin d’état ou auprès des hôpitaux publics pour justifier de leur état de santé et de leur absence.
La ministre ne manque pas de rappeler et de sensibiliser tout un chacun sur la nécessité de respecter les gestes barrières. Prise de température et gel hydroalcoolique à l’entrée, désinfection des lieux de travail… constituent autant de mesures imposées aux entreprises. Des groupements patronaux demandent également à ce que des dépistages massifs soient réalisés dans les sociétés.
Claudia R.
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