SYNCORMAE : Première journée de grève très suivie

SYNCORMAE : Première journée de grève très suivie

Les mouvements de revendications se suivent mais ne se ressemblent pas. Le droit à la grève n’a jamais autant été observé que maintenant ! Cette fois, les syndicalistes du ministère des Affaires étrangères font entendre leur voix.

La première journée de grève illimitée, lancée par le personnel du ministère des Affaires étrangères réuni au sein du Syndicat des Corps du Ministère des affaires étrangères (SYNCORMAE) a été très suivie, hier. Aucun service minimum n’a été adopté. Toutes les activités ont été interrompues. Aucune livraison de visa, de passeport de service, ou encore d’autres documents administratifs n’a été effectuée tout au long de cette journée d’hier. Les usagers de ce ministère ont été accueillis devant les portes closes par des pancartes indiquant «En grève».
Vêtus de noir et blanc, les employés du ministère notamment les agents diplomatiques et consulaires, les cadres… se sont donné rendez-vous devant l’entrée principale pour un sit-in destiné à réclamer l’amélioration de leur carrière. Les revendications du personnel du MAE tournent autour de deux points, d’après les explications de Pilaza Tsakorien Adoghi, président de SYNCORMAE. Ce syndicat réclame l’adoption et la mise en application d’un texte réglementaire relatif au Plan de carrière du personnel du ministère des Affaires Etrangères en conformité avec les normes et standards de droit international et des pratiques internationales afférentes à la nomination et à la rotation du personnel diplomatique et consulaire aux postes et emplois diplomatiques, consulaires et du personnel technique et administratif. Les syndicalistes exigent également la signature des textes réglementaires de paiement des indemnités de représentation au titre de l’exercice 2018 en leur faveur. Indemnités qui sont inscrites dans la Loi des Finances Initiales 2018 et au budget de fonctionnement du ministère.
Le président du SYNCORMAE signale que leurs revendications sont purement syndicales et n’ont rien à voir avec le mouvement politique de la Place du 13 Mai. Il a rappelé que le personnel du MAE milite toujours pour l’amélioration de leurs conditions de travail depuis 20ans. Cependant, ces revendications n’ont jamais été prises en compte par les régimes successifs. Par conséquent, le syndicat exige que le poste de ministre des Affaires étrangères soit confié à un diplomate qui connait très bien le métier ainsi que les problèmes internes de ce département.

Vola R

Imprimer Imprimer
Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.