Syndicat des enseignants : 700 000 ariary d’indemnités ou année blanche pour les élèves

Syndicat des enseignants : 700 000 ariary d’indemnités ou année blanche pour les élèves

La rentrée scolaire est compormise pour les écoles publiques. Du moins pour la  capitale, les enseignants qui ont suivi lemouvement des grévistes ne vont pas rejoindre leur poste ce jour. Reste à savoir la réponse du ministère de tutelle…

L’ultimatum des 13 syndicats du ministère de l’Education nationale est posé. La rentrée officielle des écoles publiques, prévue pour ce jour, sera boycottée par les enseignants membres de ces syndicats qui attendent ainsi une réaction des autorités de l’Etat à leurs revendications. «Le ministère devra satisfaire revendications autrement, nous ne reprendrons pas les craies», a fait savoir le porte-parole de ces enseignants en grève samedi dernier. Soit 700 000 Ariary d’indemnités contre une année blanche pour cette année scolaire 2016-2017…
L’augmentation de montant de leurs 5 types d’indemnités est exigée par ces syndicats des enseignants. Les enseignants en grève réclament 100 000 Ariary pour chaque type d’indemnités forfaitaires. Il en est ainsi de l’indemnité de résidence qui est encore à 90 ariary, de l’indemnité d’enseignement qui est de 1400 Ariary, de l’indemnité de risque et d’éloignement qui est à 64 000 Ariary. Quant à l’indemnité de logement de 14 000 Ariary, les syndicats des enseignants réclament qu’elle soit portée à 300 000 Ariary. Enfin, les grévistes réclament la création d’un autre type d’indemnité spéciale pour le personnel du MEN pour 100 000 Ariary.
Le ministre des Finances et du Budget avait donné le ton la semaine dernière : l’Etat n’est pas en mesure de satisfaire ces demandes jugées «astronomiques» par le grand argentier. En effet, il a avancé un montant de 76 milliards d’Ariary requis pour chaque exercice budgétaire pour répondre à ces doléances des enseignants en grève.
La rentrée de classe de ce jour risque ainsi d’être perturbée, les deux protagonistes, à savoir les enseignants grévistes et l’Etat, sont encore loin de trouver un compromis.

Velo Ghislain

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