Trafic de déchets dangereux : Un réseau identifié

Trafic de déchets dangereux : Un réseau identifié

Après le bois de rose, les tortues, les hippocampes, la feraille, l’or… voici un nouveau  filon : les batteries usées. Le trafic est naissant et les produits sont acheminés, clandestinement, vers l’extrême Orient… 

Madagascar fait partie des pays suspectés appartenir à un réseau de «déchets dangereux», selon une enquête effectuée par une ONG internationale œuvrant dans la protection de l’environnement.
Selon les explications, ce réseau travaille dans l’exportation de batteries de voitures usées. Toujours selon le rapport des enquêtes, un Malgache résident de La Réunion, est inculpé dans cette affaire et a été arrêté à la fin de l’année 2014. Ce Malgache collecterait des batteries usées et les exporte vers l’Inde ou la Chine.
Cependant, d’aucun n’ignore que Madagascar avait signé la Convention de Bâle sur le Contrôle des Mouvements Transfrontaliers des Déchets Dangereux et de leur Élimination. Et les batteries usées font partie de ces déchets dangereux.
Le prix d’une tonne de batteries usées varie de 400 à 800 euros, les acheteurs de l’Asie du Sud-est, eux, cherchent notamment l’étain qui se trouve à l’intérieur de ces batteries. Le prix dépend alors de la demande sur le marché international.
Il importe de rappeler que Madagascar a adhéré à la Convention de Bâle le 10 Juin 1992 et l’a ratifiée en 1999 par la loi 98-032 du 20 janvier 1999 et le décret N° 99 141 du 22 février 1999. Les champs d’application de la Convention se focalisent sur tous les déchets dangereux, susceptibles de nuire à la santé humaine et à l’environnement.
Les objectifs globaux de cette Convention sont la protection de la santé et de l’environnement contre les effets nuisibles de la production des déchets et la gestion des mouvements transfrontaliers des déchets dangereux.

Fah A.

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