Coronavirus : Deux bateaux de croisière refoulés

Des dispositifs similaires qu’au niveau des aéroports et respectant les normes exigées par l’Organisation Mondiale de la Santé ont été mis en place dans les ports.

Les autorités veillent au grain afin de préserver le pays de l’épidémie de Coronavirus ou COVID-19. Pas plus tard qu’hier, le capitaine de vaisseau, Jean Edmond Randrianantenaina, Directeur Général de l’Agence Portuaire Maritime et Fluviale (APMF), a annoncé que 2 navires, visiblement des bateaux de croisière, ont été interdits d’escale et refoulés au niveau de Nosy Be et de Fort-Dauphin. Les investigations menées en amont ont révélé que les navires suspects auraient effectués plusieurs escales dans des pays susceptibles d’être frappés par le virus et pourraient éventuellement transporter à leurs bords des voyageurs infectés. Cependant, il s’agit là de mesures de prévention car tous les bateaux se rendant sur nos côtes ne font pas toujours l’objet d’une telle disposition.
Le DG de l’APMF a indiqué que son établissement prend ses responsabilités par rapport à cette épidémie. Ainsi, des dispositifs similaires qu’au niveau des aéroports et respectant les normes exigées par l’Organisation Mondiale de la Santé, ont été mis en place dans les ports de la grande île. Grâce au recours à la nouvelle technologie ainsi que les informations qui y sont recueillies, l’APMF est en mesure de déterminer à l’avance l’origine, le parcours, les ports d’escale ainsi que l’identité des passagers d’un navire. Cela lui permet d’autoriser ou de refouler les bateaux voulant accoster dans nos ports.
Si des cas de COVID-19 sont éventuellement déclarés, les malades seront mis en quarantaine (les hôpitaux et centres de santé susceptibles d’accueillir les patients ont d’ores et déjà été déterminés au niveau de chaque région) et feront constamment l’objet d’évaluation de santé. Leur prise en charge est confiée aux médecins sans frontières. S’ils ne présentent pas de danger, ils seront autorisés à entrer au pays, le cas échéant, des mesures spécifiques seront prises à leur encontre.

L.R

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